La bonne résolution

Bon. J’ai fait ma rabat-joie à propos des réveillons, pardon. Je n’aime pas les réveillons c’est vrai. C’est fatiguant. Et je n’aime pas trop manger. Ce n’est pas compatible avec la maladie. Mais j’aime quand même les bonnes résolutions.

Chaque début janvier, j’aime faire un petit bilan de l’année passée, constater sur quels points elle a été pourrie, sur quels point j’ai assuré. Je vous invite à faire pareil. Surtout lister les points sur lesquels vous avez assuré. C’est bon pour la santé. La fameuse santé qu’on vous souhaite pendant tout le mois de janvier. Soyez maître au moins de deux choses : la taille de vos chevilles bien stables qui vous permettront un pied sûr, le port de votre tête bien grosse qui vous permettra une pensée sûre, deux éléments-clés qui vous permettront de déambuler sûrement en toute circonstance dans les couloirs d’un hôpital. Ou ailleurs.

Chaque début janvier, je me dis que l’année passée a encore été pourrie niveau santé.
Chaque début janvier, je maudis le sort.

Mais chaque début janvier, je me dis aussi que peut-être cette fois la courbe va s’inverser. La roue va tourner dans l’autre sens. Ça se passe comme dans les cycles de Kondratieff dans la théorie de l’économie. Il y a toujours des crises et il y a toujours des reprises.

Peut-être que la nouvelle année sera belle. A vous je vous le souhaite de tout cœur.

Chaque début janvier, j’applique le poème Et un sourire de Paul Eluard, et l’invariable bonne résolution, c’est d’y croire.

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