Comment appelle-t-on poliment un arrêt de commercialisation ?

Fatche de con.

J’ai vraiment envie de m’encagner.

Aujourd’hui pour moi c’est jour de deuil. Comme y a eu pour plein d’autres malades en France. Je suis en train de consommer ma dernière ampoule de Intercron. Après c’est fini, c’est l’arrêt de commercialisation. Intercron, c’était un médicament commercialisé par la société Laphal Industries, basée dans le sud de la France à Allauch, au chiffre d’affaires 2018 de 24 051 500 euros. Probablement une bande de mafalous. Des chiens des quais.

Peuchère les malades qui utilisaient ce médicament, et qui sont maintenant dans la panade. Mais dégun s’intéresse à nous.

Peu chers aussi, probablement. Peu chers financièrement, parce que la boîte de 30 ampoules était vendue autour de 15 euros, à la charge du malade, puisque les grands de ce monde avaient barjaqué que l’Intercron n’était pas assez intéressant pour être remboursé. Pourtant ce médicament, moi (et d’autres), il avait sauvé ma vie à une époque. Mais après tout, on est 7 milliards sur Terre, elle vaut combien ma vie ? Je suis peu chère, affectivement parlant. Mais à l’inverse, je suis aussi devenue très chère. Maintenant, la sécurité sociale française (merci à elle) va me payer un médicament à 1700 euros par mois. Qui peut-être remplacera le bon vieux Intercron, mais peut-être même pas. Je vous laisse constater les ordres de grandeur de différence de prix : l’Intercron qu’on enterre, 15 euros par mois. L’autre qu’on met en avant dans toutes les publications, généreusement mis au point par l’industrie pharma, 1700.

On dirait que finalement à la sécurité sociale ils ne sont plus des rascous, ou bien c’est vraiment qu’ils sont de Martigues.

Ils ont TOUS fait une belle cagade .

Quel monde de fada…

Le con de Manon. (C’est le cas de le dire).

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